HARITI
Le fruit de nos entrailles

La fille d’Hariti est devenue une superbe jeune femme, et ses charmes ne laissent pas le prince indifférent. Mais c’est sans compter sur l’amour possessif que la mère porte à sa fille. Et pour ne pas la perdre, Hariti est prête à tout afin d’évincer celui qui risquerait de la lui prendre…

Par PASCAL, le 1 janvier 2001

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2 avis sur HARITI #2 – Le fruit de nos entrailles

Dépaysement absolu ! Cette histoire monte en puissance et le sujet du
premier tome qui est principalement la recherche de la procréation pour la
reine Hariti, prend forme dans le début de ce tome 2 et la belle Assia,
piégée, va accoucher d’une fille. Les premières pages racontent
l’aboutissement de cette volonté et montrent tout le paradoxe du personnage
de Hariti. Vieille, stérile et sèche, elle apparaît comme un personnage
cruel voire violent (son comportement à l’égard de Faro) et pourtant, elle
laisse la vie à la mère porteuse !
Ces premières pages sont magistrales
! Le dessinateur est très fort pour transmettre la sensualité et la
sensibilité alors même que l’on est dans une situation très violente
(accouchement et séparation de la mère et de l’enfant !) Et puis toujours
cette magie, c’est envoûtant. Le contexte fantastique est là, les contes et
légendes aussi, et comme le dit Pascal, les plastiques sont superbes !
Surtout, ne passez pas à côté de cette bd, ce serait vraiment se priver !

Par MARIE, le 31 mars 2003

Un thème plus universel et récurent cette fois pour la suite de ce terrible conte africain. Hariti dévoile une nouvelle facette de sa personnalité. Celle que l’on pensait sans coeur s’avère en posséder un. Malheureusement pour l’objet de cet amour, celui-ci est exclusif et ne supporte aucune concurrence. Le dessin est toujours superbe, les personnages attachants et la plastique de nos deux amoureux est… sans commentaire ! Szalewa exploite à fond le côté noir de l’univers des contes africains qui nous sont encore méconnus et l’histoire nous offre un aperçu d’une autre dimension.

Par PASCAL, le 21 février 2003

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