NES POUR COGNER
Yamato

Takeshi a 16 ans. Il a quitté Tokyo et est parti s’installer du côté d’Osaka où son père a été muté. Chef de bande à Tokyo, le jeune lycéen a décidé de profiter de ce changement de cadre de vie pour repartir à zéro, devenir meilleur élève, et pourquoi pas aussi trouver enfin une copine. "Enfin", parce pour son plus grand malheur, Takeshi a été doté par la nature d’un sexe énorme. Et malgré ce qu’on pourrait croire, cette attribution fait plutôt fuir les filles.

Pas de chance pour Takeshi, c’est très vite que ses parties intimes vont être vues, dans un bain public, par des gars qui s’avéreront être du même établissement scolaire que lui. Le bruit courra donc très vite et à peine arrivé à Osaka, Takeshi sera donc retombé dans ce complexe qu’il espérait (faire) oublier.

Le seul moyen pour lui de faire passer son atout mâle au second plan s’imposera à lui : devenir "Masurao" en battant, lors d’un pugilat organisé annuellement, le meilleur bagarreur de la ville.

Le vainqueur se voit respecté par-dessus tout et par tous. Aux yeux de Takeshi, ce combat est donc primordial et seule la victoire lui importe. Mais la reconnaissance du vainqueur étant telle, il va vite découvrir qu’il est loin d’être le seul candidat sérieux au titre de Masurao…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NES POUR COGNER #1 – Yamato

Nés pour cogner. Voilà un titre qui appelle sans détour les ados caïds ou aspirant-caïds dévoreurs de manga d’action et de baston ! Tout un programme… Un titre qui très vite aussi dépeint son héros Takeshi comme humain doté d’un membre mâle à faire pâlir femmes… et hommes (finalement) !

Le décor est planté et est donc promesse d’une lecture délire plutôt que d’une lecture intellectuelle, malgré ce que dit le pote Gôno en page 159 :  "Les mangas sont instructifs !". Delcourt fait ainsi le choix de renforcer son catalogue seinen et joue la carte du loisir auprès de son lectorat.

Malgré mes quelques a-priori d’adulte, je dois dire que j’ai trouvé à ce tome 1 (d’une série complète en sept volumes) plein d’atouts. Certes, l’histoire, vue comme ça, ne va pas plaire à tout le monde, mais la narration et le dessin font que lire Nés pour cogner T1 devient assez vite agréable, en fin de compte.

Si le scénario est assez classique (un héros qui va se découvrir des concurrents tous plus coriaces les uns que les autres), on observera que le côté bagarreur est, quand il le faut, laissé de côté pour faire place au bon sens et à la bonne action. On n’a pas là un héros immoral, et voilà qui le sauve à nos yeux par rapport à s’il était une petite frappe arrogante et sans cervelle. C’est le cas aussi de ses adversaires : que ce soit Gôno, Naruse ou Asako-Senpaï, tous auront montré des qualités humaines et d’honneur à mettre à leur crédit.

Côté dessin, j’ai fortement apprécié la qualité des décors aussi puisqu’en fait, je ne les attendais pas au détour… Pas toujours présents, ils sont cependant nombreux et réalisés avec une finesse et un réalisme bienvenus.

Au final, ce premier tome de Nés pour cogner surprend positivement par sa qualité. A vous de voir, maintenant : si votre premier pas vers cette série ne sera pas forcément naturel, être tenté de découvrir la suite pourrait bien finir par l’être !
 

Par Sylvestre, le 3 mars 2008

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