VIC VALENCE
Une nuit chez Tennessee

Vic Valence, le marin solitaire "looser" est endetté, redevable à Abadejo d’une somme qu’il ne peut pas lui rembourser. Il songe donc à filer à l’anglaise de ce trou, Cuello del Mar, sur son bateau, lorsqu’il se voit proposer par un mystérieux assureur d’annuler ses ardoises s’il retrouve un certain Ponce, une vieille connaissance, et les diamants que celui-ci a dérobés au Nicaragua.

Cette mission qu’il acceptera va conduire Vic Valence jusqu’à chez Miss Tennessee (autre vieille connaissance) sur une île volcanique nommée San Severina, décidément très fréquentée par autant de gens qui sont eux aussi à la recherche des fameux diamants…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VIC VALENCE #1 – Une nuit chez Tennessee

L’énorme poitrine de la Miss Tennessee, sur la couverture, est immanquable. Pour autant, elle ne suffit pas à faire disparaître le macaron qu’on trouve sur cette même couverture nous informant que cette bande dessinée a reçu le prix du meilleur album au festival d’Angoulême, en 1987.

L’histoire démarre sur les chapeaux de roues. En effet, bien que Une nuit chez Tennessee soit le tome 1 de cette série qui en comptera 4, on a dès la première planche des tas de noms, d’informations et de références à un passé proche… dont on ne sait rien encore, forcément ! Mais cette entrée en matière n’empêche en rien la bonne compréhension de la lecture, et c’est là un coup de chapeau que l’on peut faire à l’auteur : il réussit à nous faire comprendre qui est son héros et dans quel environnement il évolue ; tout ça en quelques cases !

Au scénario comme au dessin, c’est Jean-Pierre Autheman qui tient la barre. Le style de son polar exotique nous replonge dans le neuvième art de la fin des années 80. Souvenirs, souvenirs… Epoque où l’ordinateur n’était pas roi… Le dessin est ainsi d’un autre temps, plutôt dans le style bons vieux crobars des marges de cahiers, et les couleurs, quant à elles, sont de la même trempe.

Les personnages aux personnalités fortes et bien travaillées sont dignes du grand cinéma des décennies passées, et rien que pour eux et pour l’atmosphère qui se dégage de leurs aventures, jeter un coup d’œil sur la série Vic Valence vaut le coup !

Par Sylvestre, le 14 avril 2006

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