AIGLE A DEUX TËTES : EAGLE (L')
Un destin dans l'orage

James O’Brady est voué à une grande carrière. Il est le successeur désigné de l’entreprise O’Brady Bros Steel Company qui a été créée par son père, Seamus. En 1935, James est obligé de suivre son père à Berlin. Il y a été nommé ambassadeur. Alors que Seamus O’Brady fait des affaires avec Hermann Göring, James rencontre une jeune allemande.
James rejoint ensuite l’équipe olympique des USA pour participer au JO de Berlin. Le jeune garçon réalise un beau parcours et risque fort de gagner, sauf que Göring ne vaut pas de sa victoire. Le père O’Brady tente d’empêcher son fils de gagner… Malheureusement, James perd la coupe, il est furieux après son père. Puis, après une bagarre il est mis en prison, sa petite amie le quitte, mais, grâce à Göring, il quitte Berlin. Ne voulant plus de l’entreprise familiale, James rejoint son cousin dans l’USAF.
1939. La guerre éclate. 1941, Pearl Harbour est attaqué. L’Amérique entre en guerre contre le Japon et l’Allemagne. James est envoyé avec sa compagnie de bombardier en Grande-Bretagne. Il croise un pilote allemand, son ennemi…

 

Par berthold, le 15 septembre 2017

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Notre avis sur AIGLE A DEUX TËTES : EAGLE (L’) #1 – Un destin dans l’orage

L’Aigle a deux têtes, ce sont en fait deux séries jumelles. L’une se nomme Eagle et l’autre Adler. L’une s’intèresse au destin d’un jeune pilote américain, James, et l’autre à celle de Hans, pilote allemand. Elles racontent quasiment la même histoire, mais d’un point de vue différent.

Eagle est une bonne histoire.
Wallace s’intéresse surtout dans ce tome aux sentiments du jeune James O’Brady, qui a son destin tout tracé, par son père, héros de guerre, qui a été blessé lachement lors de la Première Guerre mondiale, mais qui, pourtant, fait du bussiness avec la nouvelle Allemagne d’Hitler. Seamus se lie à Göring pour vendre une partie de sa production. James n’accepte pas la situation. Et ce qu’il voit à Berlin modifie sa vision des choses.
L’intrigue de ce premier tome est assez intéressante et ne se pose pas comme un classique récit de guerre. Nous suivons d’ailleurs diverses périodes, de la guerre de 14 jusqu’en 1942. Nous découvrons le Krach de Wall Street de 1929, les Jeux Olympiques de 1936, Guernika en 1937, puis l’invasion de la Pologne en 1939 et l’entrée en guerre des USA. Ce n’est qu’à la fin de ce tome que l’on trouve quelques combats aériens, mais c’est surtout le drame qui se joue qui passionne le lecteur ici, un drame familial, mais aussi un mystère où il nous faut déterminer ce qu’il y a entre James et ce Hans.

Le dessin de Julien Camp semble assez classique dans l’ensemble, mais reste néanmoins efficace, surtout lors des scènes de batailles aériennes. Il met lui même en couleurs ses planches, le travail est remarquable, au final..

Après avoir lu ce premier tome, il ne nous reste plus qu’à aller voir son pendant allemand avec Adler. Ainsi, nous pourrons mieux juger de ce que vaut ce projet original.

 

Par BERTHOLD, le 15 septembre 2017

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