CHEVALIERS D'HELIOPOLIS (LES)
Nigredo, l'oeuvre au noir

Fin XVIIIème siècle. Un monastère au nord de l’Espagne ou se trouve le Temple sacré des Chevaliers d’Héliopolis, une assemblée d’alchimistes immortels, coupés du monde.
Ce jour là, le disciple Dix-sept est sur le point de terminer sa formation pour rejoindre l’Ordre. Après avoir passé haut la main l’épreuve, son maître Fulcanelli dévoile à l’assemblée les origines de Dix-sept. Il est en réalité le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, l’héritier du royaume de France, Louis XVII !
Il doit maintenant choisir sa voie…

Par berthold, le 2 mai 2017

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Notre avis sur CHEVALIERS D’HELIOPOLIS (LES) #1 – Nigredo, l’oeuvre au noir

Pour nous raconter cette saga, Jodorowski s’est associé au dessinateur de Barracuda : Jérémy Petiqueux.

Avec cet album, Il s’intéresse au destin de Louis XVII. L’Histoire de France nous dit que l’enfant mourut à l’âge de 10 ans dans les geoles de la prison du Temple. Ici, le réalisateur d’El Topo nous entraine dans une grande saga, où l’initiation et l’ésotérisme se croisent.

Nigredo, l’Oeuvre au noir nous raconte surtout l’histoire du jeune Dix-sept, dans quelle condition et pourquoi il vint au monde, qu’il a un secret connu de très peu, qu’il fut nourri par la boulangère du roi, devenu par la force des choses sa nourrice, qui se nomme Charlotte. Cette femme qui a aussi accouché d’un enfant, dont le père est aussi le roi et qui est entrainée vers un triste destin.
Jodorowsky est un excellent conteur et un excellent narrateur. Il mélange l’Histoire avec son histoire. Nous apprennons pourquoi Marat a été assassiné, par exemple. De plus, il imprègne son récit de cape et d’épée.

Ceux qui ont lu Barracuda (scénario de Jean Dufaux), connaissent déjà le grand talent de l’artiste. Il a commencé jeune, en faisant les couleurs de Murena pour Delaby, mais aussi sur La Complainte des Landes perdues. Au décès de Philippe Delaby, il termine l’album en cours. Aujourdhui, Jérémy s’est fait un nom dans le monde de la bande dessinée. Son trait convient très bien pour mettre en images les écrits de Jodorowsky. Ce premier tome permet d’admirer de superbes pages, de bien belles images. Quelques unes, d’ailleurs, ne vont pas vous laisser insensibles.

Une belle surprise. Je ne m’attendais pas à une telle lecture.
Plongez dans l’Histoire au coté de "Don Nadie" et découvrez l’étrange destin de celui qui pourrait bien être Louis XVII !

Par BERTHOLD, le 2 mai 2017

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