OU LE REGARD NE PORTE PAS...
Tome 1

En 1902 une famille composée des deux parents et de leurs deux enfants, arrive à Barellito petit village Italien au bord de mer. Ils prennent possession de la maison dont ils viennent d’hériter et ont la ferme intention de s’installer dans la région pour y développer la pêche en achetant un bateau à vapeur pour aller au large pécher.
Bien évidement les habitants du village ne voient pas ça d’un bon oeil, pensant qu’ils risquent de manquer de poisson en bord de mer au bout d’un moment.
L’installation et l’acclimatation dans la région ne vont pas être facile.

Par aub, le 1 janvier 2001

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4 avis sur OU LE REGARD NE PORTE PAS… #1 – Tome 1

Rien que le titre et la couverture de cet album m’ont séduit et c’était à juste raison car en effet cet ouvrage est de très bonne qualité. Bonne qualité aussi bien par le dessin que part le scénar et les couleurs.

C’est dans une histoire pleine de vie, d’amour et de fraicheur qu’on plonge en lisant cette BD, et j’ai même eu le sentiment d’avoir lu du Pagnol…

L’histoire se déroulant en bord de mer méditéranéenne, ce sont des paysages et des couleurs magnifiques qui jalonent les pages. On a l’impression d’avoir des cartes postales à chaque page.

Quand au côté un peu mystérieux et magique de l’héroïne, il rajoute encore du piment à l’histoire, tout comme l’amour naïf naissant entre les deux enfants.

A noter les quelques 96 pages qui composent cette BD, c’est suffisement rare pour le signaler et franchement même si le prix est en conséquence c’est quand même bien agréable d’avoir un gros pavé à lire.

Ai je besoin de finir cet avis en vous conseillant d’acheter cette BD? Vous l’avez je l’espère bien compris… : j’ai adoré.

Par AUB, le 18 janvier 2004

Très jolie maquette, la collection « Long Courrier » vient d’être complètement relookée par Dargaud. C’est une bonne idée et le titre « Où le regard ne porte pas .. » de cet album va comme un gant au nom évocateur de la collection. On pense aux horizons, au lointain, c’est une invitation aux voyages.
Le dessin est très agréable et les couleurs pastels soulignent cette impression. Beaucoup de douceur.. on s’attend à une flânerie, une jolie histoire d’amitié et d’amour entre les enfants.
Finalement la beauté apparente cache des douleurs. Les auteurs parlent de la difficulté à se faire accepter pour les nouveaux arrivants, que ce soit dans un groupe ou dans un lieu. Le rejet des uns et des autres peut être violent à l’extrême et les illusions disparaissent !
Et puis les enfants ont eux aussi leur part de mystère. Leur imaginaire peut être naïf (William) mais aussi plus cruel ou déjà mature, contraint par la vie (Lisa).
L’histoire est toutefois un peu difficile à suivre malgré une narration plutôt bien construite. Les réponses à certaines questions que l’on se pose sont déjà un peu mises en place avec des doubles planches intercalées dans l’album qui contrastent sur tous les plans.
C’est étrange…la jeune héroïne semble avoir eu une autre vie ou en aura une autre, transposée dans un autre lieu et /ou une autre époque.. mais chuuut ! Je ne dis rien de plus pour ne pas dévoiler la magie de cette très jolie histoire fantastique.

Par MARIE, le 21 janvier 2004

Là où porte mon regard, au dela de ces pages, dans les yeux de ces gamins qui s’amusent, s’initient, se découvrent, au dela de leur cheveux qui flottent dans l’eau, se dispersent aux vents tandis qu’ils courrent. Magnifiquement dessiné par olivier Pont que je ne connaissais pas, cet album se laisse dévorer des yeux, nous entraine dans ces paysages sublimes, vifs et sauvages, de cet Italie que l’on devine si belle et tentatrice.
Le style est très impulsif, il rappelle certains ainés, ceux qui emenèrent déjà des générations de lecteurs vers des territoires uniques… « Où le regard ne porte pas… » est un joyeux dessert, au goût parfois un peu amer, qui nous demande de nous interroger sur l’étranger qui vient s’installer, sur sa vie qui s’immiscie parmi les autochtones, ses projets qui dérangent… Les adultes ne se comprennent ils plus ! Mais les petits savent créer de si belles amitiés, regardez les !
Et mes yeux suivent à nouveau ces enfants qui rient, le petit William qui tremble devant la belle et vive Lisa, la petite fille qui souffre d’un étrange mal… Et sur les arbres, et sur les chemins se glissent les ombres à venir…
L’histoire de Georges Abolin et Olivier Pont est tellement aérée et dense à la fois qu’on ne peut que se laisser emmener par la main, suivre ses destins, s’imaginer dans le temps devenir d’autres personnages aussi, interpréter ces visions « Lisa », souffler dans leur cheveux et commencer à courir, vite, tout peut sombrer, alors…
93 pages et l’on se demande quand arriveront les prochaines !
Mmmmh !
Le cadeau idéal pour faire découvrir ce que la BD a de meilleur !

Par FredGri, le 1 février 2004

J’ai beaucoup aimé cette BD et j’ai très très hâte de lire la suite. J’espère que nous n’aurons pas à patienter trop longtemps.

La fin est assez émouvante. Je dois avouer que les larmes me sont venues aux yeux, c’est très rare que ça m’arrive avec des BD.

Les dessins sont beaux, les couleurs sont belles, et le scénario est plus qu’intéressant. Cette histoire m’a conquise et je ne peux que recommander cette BD.

Par zippo, le 5 avril 2004

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