Piège nuptial

Nick est journaliste américain. Il a décidé, sur un coup de tête, de faire un break et de partir découvrir l’Australie.

Alors qu’il quitte Darwin a bord d’un vieux van qu’il vient d’acheter, il prend à son bord une jolie autostoppeuse venue d’un coin complètement perdu situé au coeur du désert. Il succombe rapidement à ses charmes et ils passent près d’une semaine ensemble. Mais Nick devient un peu aigri. Ce qu’il voyait comme une aventure sans lendemain devient une relation pesante. Après une journée tendue entre eux, Nick s’endort. Mais, lorsqu’il se réveille, il ne se trouve plus dans son van mais dans un endroit inconnu. Qui est donc l’homme qui vient de briser son sommeil à coup de jet d’eau ? Le cauchemar vient de commencer…

Par legoffe, le 9 septembre 2012

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Notre avis sur Piège nuptial

J’ai un grand souvenir de l’adaptation d’un autre roman noir, Shutter Island, par Christian de Metter. C’est donc sans la moindre hésitation que je me suis rué sur le nouveau travail du dessinateur, qui se lance, cette fois, dans l’adaptation d’un roman de Douglas Kennedy.

Cet ouvrage n’est pas à proprement parlé un polar, mais plutôt un pur thriller. Il raconte le cauchemar que va vivre un touriste américain séquestré. Mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas trop éventer l’intrigue.

L’histoire, en tout cas, est très bien amenée. On sent que le piège est proche, sans vraiment savoir quelle va être la nature des ennuis de Nick, ni comment il va se retrouver dans le pétrin. Puis vient l’heure du calvaire pour notre héros. La tension est bien palpable, tant par le rythme donné à la bande dessinée que par les dessins qui retranscrivent impeccablement l’ambiance des lieux. Nous nous sentons vraiment séquestrés avec le personnage principal. La folie (ou la peur) des autres acteurs du drame ressort, elle aussi, parfaitement et apporte la touche finale à ce thriller psychologique pesant.

Nous avons donc affaire à un livre prenant, qui nous pousse irrémédiablement à avancer dans l’histoire. On pourra peut être regretter la manière dont se termine le récit. Une plus grande originalité aurait été bienvenue. Mais l’ensemble reste de bonne facture et plaira aux amateurs de récits noirs. Cela fera aussi réfléchir les automobilistes lorsqu’ils croiseront de jolies autostoppeuses. Peut être, cette fois, appuieront-ils sur l’accélérateur au lieu de s’arrêter !

Par Legoffe, le 9 septembre 2012

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