CHINEUR (LE)
Tu es poussière

Gabin Kashenko, dit le chineur, arrive dans un petit village bien français, à la veille d’une grande foire à la brocante. Antiquaire de son état, il vient pour essayer de grappiller des pièces intéressantes chez les particuliers avant que la foire ne démarre.
Mais sa recherche d’objets anciens va se transformer très rapidement en enquête sur de douloureux secrets enfouis.

Par olivier, le 17 janvier 2010

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Notre avis sur CHINEUR (LE) #1 – Tu es poussière

Charmant petit bourg que Dain sur Souzon avec sa place du marché et son café où le tenancier connait tout le monde, un jeune homme de passage pour le week-end, trois petits loubards en goguette, des commères, une famille de paysans, le docteur, des notables et un aristocrate ruiné.
En cette veille de pentecôte ou les habitants préparent la plus grande foire à la brocante de la région, le temps est superbe, les paysages calmes et romantiques à souhait, mais les secrets de famille dissimulés au fond des mémoires, les non dits et les rancœurs vont ternir cette ambiance tranquille.
Le drame éclate avec le double meurtre de deux paysans et l’incendie de leur maison. Bien entendu les trois petites frappes sont soupçonnées, mais Gabin le chineur va, par le plus grand des hasards, trouver un carnet qui va l’entrainer sur une autre piste, plus sombre et plus sordide.
Le scénariste, Xavier Bétaucourt, est aussi journaliste et s’il ne le dit pas, on peut à juste titre penser qu’il s’est inspiré de quelques faits-divers réels pour assoir la base de l’histoire qui, au regard de ce que l’on découvre dans les journaux, sonne fort juste.
Avec un dessin tout en ligne claire, cet album agréable satisfera les amateurs d’aventure policière tout en rappelant des souvenirs aux amateurs de brocante, vides greniers et autres foires à tout.
Tous les objets ont une histoire, un passé, et les secrets dissimulés au fond des malles finissent toujours par ressurgir.

Par Olivier, le 17 janvier 2010

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