SEPT CAVALIERS
Le prix du sang

Au Cap Sud.
Les 7 cavaliers, menés par le colonel-major Silve de Pikkendorf, poursuivent leur mission. Ils s’arrêtent au sémaphore du Cap tenu par le premier maître Karl Gustavson et sa famille.  Gustavson va leur apprendre ce qu’il s’est passé du côté de la ville et du port. Le fils du premier maître réagit bizarrement.  Les cavaliers reprennent la route et continuent vers le pays des montagnards. Là, d’autres surprises les attendent…

Par berthold, le 9 septembre 2009

Notre avis sur SEPT CAVALIERS #2 – Le prix du sang

Sept cavaliers n’est pas un récit comme les autres. Terpant entraîne le lecteur là où il s’y attend le moins. L’auteur poursuit donc son adaptation de l’oeuvre de Jean Raspail (il m’a donné envie de lire le roman d’ailleurs).

Si le tome 1 présentait plutôt les personnages et mettait en place l’intrigue, ce second tome nous entraîne dans cette mission. Terpant fait monter la pression et le suspense petit à petit. Il n’en dit toujours pas plus sur ce qui se passe. Il arrive à nous donner un moment d’angoisse avec la réaction du fils de Gustavson et lorsque le premier maître raconte au colonel-major les scènes de violences dont il a été le témoin.

Terpant, par la suite, nous fait découvrir le pays des montagnards. Là aussi, petit à petit, il va nous entraîner dans un suspense qui éclatera dans les dernières pages. Il arrive à faire passer et à nous faire ressentir la tension à laquelle sont soumis les cavaliers. Nous sentons d’ailleurs qu’il y a du danger, qu’il est palpable, que cela va exploser mais que nous ne savons pas d’où cela va venir.
Certaines scènes montrent la cruauté de ces montagnards, comme la scène où les cavaliers découvrent les pendus, mains coupées entre autres ou leurs "coutumes" avec les jeunes filles qui ont été fouettées. La fin est là aussi réussie. Mais un drame s’est déjà joué. Il nous tarde donc de lire le prochain tome.

Les illustrations de Terpant sont vraiment superbes, encore une fois.  Le lecteur sera gâté devant la beauté de certains paysages, ou comme dans les scènes avec Draa.  

Allez, venez donc galoper en compagnie de ces Sept cavaliers, vous ne regretterez pas l’aventure.

Par BERTHOLD, le 9 septembre 2009

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