JAZZ MAYNARD
Envers et contre tout

Le Maire a été retrouvé mort. On soupçonne qu’il s’est suicidé. Le commissaire Blanc lui pense plutôt à un crime. Il en parle avec la journaliste, Lucia Lopena. Mais des hommes ont retrouvé leur piste, pénètrent dans l’appartement et essaient de les tuer. Le commissaire essaie de les retenir pour que Lucia puisse prendre la fuite.
Judas apprenant que la jeune femme a été attaquée, décide de passer lui aussi à l’offensive et regroupe ses hommes. Jazz et Téo vont lui prêter main forte.
Tout ce petit monde va se retrouver devant celui qui a manigancé tout cela…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur JAZZ MAYNARD #3 – Envers et contre tout

Envers et contre tout, le troisième tome de la série Jazz Maynard, conclue ce cycle en beauté.
Depuis la lecture du premier tome, je me suis douté que Jazz Maynard allait être une très bonne surprise. Cette "trilogie barcelonaise" se place très haut dans le genre. Les deux auteurs espagnols, Roger et Raule, nous offre une oeuvre d’une grande qualité, d’une totale maîtrise, qui ravira les fans de films de Tarantino, Scorcese ou autres œuvres qui surprennent.
Il est vrai qu’ici que ce soit le dessin ou le scénario, nous sommes servis. Mais quels talents ! Quel oeuvre ! Quel tome 3 !
Vraiment, cette conclusion m’a sidéré. Du grand art, je vous dis.
Il faut voir comment les auteurs nous amènent à découvrir qui se cache derrière tout ça, tout le pourquoi de cette affaire. Et il y a cette scène finale très dynamique, très très rythmé où l’action prime qui mérite vraiment le détour et démontre le talent du dessinateur.
Roger a un style graphique superbe qui peut rappeler par moment celui de Jean Giraud. Moi, je suis devenu fan. Vous trouverez de nombreux moments de bravoures dans ce dernier volume. Les auteurs arrivent aussi à faire passer l’émotion au travers de leurs personnages.
Jazz est donc un héros complexe qui sait jouer avec maestria de la trompette mais sait aussi jouer de la gâchette ou du coup de poing (de boules).
Voici un premier cycle fort novateur, fort prometteur qui mérite que vous vous y intéressiez de près. Et nous espérons aussi retrouver tout le petit monde d’El Raval assez vite.
En attendant, prenez garde aux balles perdues et suivez la musique de Jazz Maynard dans ce quartier de Barcelone, je suis persuadé que vous ne le regretterez pas.

Par BERTHOLD, le 8 janvier 2009

Voilà, le premier cycle se termine en beauté dans une cascade de coup de feu, de têtes découpées… On est en pleine action, ça n’arrête pratiquement pas. Par contre, pour le coup, le scénario est bien plus fouillis aussi. Les intrigues se croisent, se mélangent, on parle du passé, on parle de trafic de femmes, d’enfant, on parle de yakuzas, de dettes, de politiciens verreux et de flics corrompus… Bref, beaucoup de choses qui auraient tendance, au fil des pages, à un peu s’embrouiller. tout ce que le lecteur garde vite en vue c’est cette explosion de violence, avec des héros qui tentent de démêler tout ce fatras.
Donc, en effet, c’est toujours très très bien dessiné (vraiment c’est un plaisir des yeux, continuellement), l’ambiance est vraiment celle d’un film à la Tarentino ou Scorcese, mais ensuite ça manque très vite de finesse tant les fils sont cousus d’avance.
Alors que le premier tome commençait calmement, avec, même, une scène de trompette dans un bar, très vite ce côté nonchalant et suave laisse la place à une débauche de coups de feu.
Je verrais comment le second cycle commence, histoire de voir un peu si, finalement, ce premier tome ne devait pas, justement, n’être lu que d’un bloc… Pour bien en apprécier l’énergie et la fraîcheur.
En tout cas, quel plaisir, aussi, de retrouver ce trait magnifique. La nouvelle vague espagnole est vraiment de très bonne qualité !

Par FredGri, le 10 juin 2010

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